Du point de vue légal, une garantie minimale est imposée aux locataires afin de couvrir les risques inhérents à leur bail. Un
contrat multirisque habitation est la forme de protection la plus courante. Par prudence, de nombreux propriétaires en souscrivent un pour se prémunir à plusieurs égards.
Des risques appréciés avec précision
La protection a minima à laquelle le locataire doit s'astreindre est celle des risques dits locatifs. Il s'agit de sinistres potentiels comme l'incendie, les dégâts des eaux et l'explosion. Dans le cas d'une colocation, la souscription de l'assurance (comme les frais qui en découlent) incombe à tous les locataires. Un tel contrat est indispensable, exigé par la loi du 6 juillet 1989. Le locataire a cependant le choix de son assureur et peut comparer les contrats afin de sélectionner la garantie qui lui convient. Sur
www.maif.fr, plusieurs possibilités sont proposées aux potentiels assurés. Une fois en règle avec la loi, le locataire doit pouvoir justifier son statut d'assuré par le biais d'une attestation. Cette dernière est fournie par l'assureur et doit être présentée au bailleur au moment de l'entrée en location puis chaque année. Si la preuve de cette souscription n'est pas fournie, une clause de révocation anticipée du bail peut être invoquée à l'encontre du locataire. Le contrat minimal ne satisfait pas forcément les assurés qui préfèrent étendre la couverture dont ils pourraient bénéficier en cas de sinistre. L'option multirisque est plus protectrice. Pour savoir à quel niveau fixer les garanties, il est judicieux d'apprécier les risques liés à son logement.
Un profil d'assuré bien analysé
Pour bénéficier d'un contrat ad hoc, il est important d'évaluer avec précision les risques liés à telle ou telle
habitation. Le locataire ou propriétaire qui souhaite s'assurer est soumis à un questionnaire détaillé. La surface du bien immobilier concerné est prise en compte ainsi que son usage. L'occupant des lieux doit également donner des renseignements sur ses propres antécédents d'assuré. Des vérifications sont faites sur une éventuelle résiliation d'assurance logement par la faute du locataire ou propriétaire. Les sinistres éventuellement subis au cours des cinq années précédentes font l'objet d'une étude attentive. Ces réponses contribuent à fixer le niveau de garantie dont pourra profiter l'intéressé. La famille de l'assuré vivant sous son toit sera mentionnée dans le questionnaire afin d'être elle aussi couverte par le contrat. L'appréciation des biens mobiliers abrités sous le toit en question s'avère également indispensable pour ajuster le montant de la prime. Ce capital sert de base pour le calcul de l'indemnisation due en cas de survenue d'un sinistre. En fonction des contrats, ce dédommagement varie. Une bonne couverture permet de ne pas se retrouver redevable à titre personnel de dommages difficiles à assumer du point de vue financier. Une garantie complète est préférable que l'on soit locataire ou propriétaire.
Bien assurer son propre logement
Même si les personnes possédant leur maison n'ont pas l'obligation de l'assurer, elles ont tout intérêt à souscrire un contrat conçu pour les protéger en tant que propriétaires résidant sur place. Ils garantissent ainsi leur
responsabilité civile ou celle qui leur incombe vis-à-vis de tiers. De plus, le bien immobilier et les possessions qu'il contient sont également couvertes sous certaines conditions. Des garanties annexes sont possibles afin d'étendre la protection jusqu'à une éventuelle assistance juridique, entre autres. Quel que soit le type de contrat, il est en général valable durant un an. Les garanties sont le plus souvent renouvelées par tacite reconduction à l'échéance du contrat. Des tarifs plus ou moins avantageux sont proposés aux futurs assurés en fonction des spécificités de leur logement et de leur situation personnelle. La superficie des lieux, leur situation géographique comptent ainsi que le capital mobilier déclaré dans le questionnaire. L'indice FFB (fédération française du bâtiment) est aussi un élément qui sert à calculer le montant dû par l'assuré. Avec un devis en ligne, il devient facile d'avoir une estimation sur mesure pour protéger son bien immobilier en cas de sinistre : cette démarche ne prend que quelques minutes. La souscription elle-même ne réclame pas de longues formalités non plus.